Pratiques culturelles et regard des jeunes : une remise en question de l’ordre établi sous le prisme des subjectivèmes dans quelques romans du Septentrion camerounais

Pratiques culturelles et regard des jeunes : une remise en question de l’ordre établi sous le prisme des subjectivèmes dans quelques romans du Septentrion camerounais

À travers cet article, nous cherchons à démontrer le poids, mieux l’impact des us et coutumes sur l’éducation des jeunes du Nord-Cameroun. En effet, dans le Septentrion camerounais, la jeunesse est confrontée à un système de valeurs et de croyances qui freine son épanouissement. La tradition se constitue en une véritable camisole de force qui étouffe et entrave les jeunes dans leurs rêves, dans leurs initiatives et partant, les prive de leurs droits fondamentaux, inaliénables. Pour mener à bien cette réflexion, nous nous sommes inspiré de la théorie énonciative fondée par Benveniste, approfondie et systématisée par Kerbrat-Orecchioni. Cette méthode consiste à étudier les subjectivèmes, c’est-à-dire des traces linguistiques de la subjectivité langagière en vue de dégager le vécu, la vision du monde d’une communauté discursive donnée. On s’est rendu à l’évidence, au bout du compte, que les pratiques culturelles défavorisent l’Excellence et cultivent le conformisme inopérant et improductif voire l’inégalité des genres dans la société. Cependant, les jeunes, conscients des enjeux de la mondialisation, veulent renverser la tendance et s’affirmer dans un monde en révolution permanente.